L'expo-vente du moment

"Lyonnaise, de double culture Franco-Australienne, j’ai erré, de la toile blanche pendant mes études à l’Ecole des Beaux Arts de Lyon, aux peintures et illustrations numériques jusqu’à mon retour en 2006 à la peinture et au papier, où j’ai eu un déclic lors de ma vie en Australie : L’art A b o r i g è n e m’a intuitivement inspirée...

...Là bas, j’ai été guidée et invitée, comme en visions, à peindre inspirée par la technique du «pointillisme Aborigène» ou « dot painting ». Depuis, ces petits points sont devenus mon obsession, ma méditation. Ils représentent une vision du microcosme au macrocosme.

Symboles de la terre et de la nature, ce pointillisme devient donc l’incarnation de l’esprit des éléments, de l’âme humaine , ses familles, ses communautés...

...Pour l’art des Aborigènes, la création de l’univers, les paysages sont la représentation du « Temps du Rêve » ou « Dream Time »...

L’utilisation du bâton de bois comme outil de création pour représenter le plus souvent de façon abstraite le monde, minéral, végétal, animal, humain, l’univers et le cosmos m’appelle et me plaît. Ce geste précis et répétitif comme une danse sacrée, une méditation, me permet de me relier à l’instant présent. Cet humble pointillisme est pourtant la transcription d’autant d’univers parallèles et réels...

« Le temps du rêve (Tjukurrpa en langue anangu), est le thème central de la culture des aborigènes d'Australie. Il explique les origines de leur monde, de l’Australie et de ses habitants.

...Les Traces du Rêve : Dans cette conception, chaque événement laisse une trace sur Terre et tout dans la nature, lieux et formations naturels est le fait d’êtres métaphysiques. Ils acquièrent donc un « pouvoir de rêve » dans lequel réside le sacré.

L’univers est donc un vaste et complexe ensemble d’interactions dont l’origine remonte aux grands esprits des ancêtres du temps du rêve ».

...Bienvenue dans mon autre ‘multi-univers’, mes peintures singulières, parfois brutes, sont autant de paysages et messages oniriques, de mon inconscient qui se révèle et se réveille à travers un état de transe créative et méditative où ma conscience est modifée ; telle une passerelle entre le monde visible et invisible.

Ainsi, l’acte de créer, de peindre, de dessiner graphiquement et numériquement, d’illustrer dans l’urgence du chaos de mon esprit devient une danse salvatrice et nourrissante pour mon cœur, à l’écoute des murmures de mon âme...

« La vie, ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre à danser sous la pluie. » Sénèque